Pour Loup gris et perle de lune qui vivons au quotidien 8 heures par jour sous un tipi 7 jours sur 7, nous mesurons toute la difficulté des tribus indiennes à passer l’hiver avec toutes les contraintes du froid ,de la neige et des difficultés d’approvisionnement en tout genre
Voir nos tipis à Courchevel sur la piste des indiens un jour après 60 cm de chute de neige
Chaque famille avait son tipi. Jusqu’à 8 personnes pouvaient y vivre. Les femmes préparaient la cuisine et la famille mangeait autour du feu. Dès qu’un couple se formait, il s’installait dans son propre tipi. Les grands parents devenus trop vieux pour vivre seuls habitaient parfois chez leurs enfants.
Au centre du tipi, il y avait le foyer pour faire le feu. Autour, des lits (des couvertures, des peaux chaudes) étaient installés à même le sol, parfois sur un tapis de branchages.
Aux perches, on accrochait des objets usuels et cérémoniels : armes, carquois, objets fétiches.
La doublure, en peau ou en toile, haute de 1,50 m
De plus, elle créait un système d’aération et permettait de garder le tipi chaud en hiver et frais en été. Elle était souvent décorée de peintures ou de perles.
Si la porte du tipi était ouverte, les amis pouvaient y entrer sans prévenir. Si elle était fermée, il fallait qu’ils annoncent leur présence et attendent d’être invités à l’intérieur.
La coiffe des chefs indiens des plaintes descendait généralement jusqu’aux reins.
Dans les clans les plus guerriers, elle descendait jusqu’aux talons. Ces parures, gagnées plumes après plumes au cours de la vie, étaient portées par les Braves, dans toutes les cérémonies, les grands Conseils… et lorsqu’un visiteur blanc venait dans la tribu.
Le haut des plumes, (appelée hampe) étaient rasées. Cela formait une sorte d’antenne, qui permettait à celui qui la mettait de communiquer plus facilement avec l’Etre Eternel.
In "Ainsi vivaient mes ancêtres les indiens "Ka-Mub- Be Editions Fleurus
Pour les enfants indiens, jouer remplace l’école (trop cool non?) . C’est en jouant que les enfants indiens apprennent à être forts, courageux, patients, adroits et habiles à la chasse… Et lorsqu’on vit dans la nature, les possibilités de jouer ne manquent pas. On peut courir, nager, pêcher, chasser, galoper et faire des courses à poney.
Pour tester leur adresse, les enfants indiens tirent des flèches en bois sur une cible en peau traînée au bout d’une corde par un enfant plus jeune. Avec un fouet, ils font tourner des toupies sur l’herbe jusqu’à les faire entrer dans un carré délimité par des morceaux de bois. Comme tous les enfants du monde, les enfants indiens jouent aussi aux échasses, au bilboquet, à la balle, à chat, ou à « saute bison ». Lorsqu’ils veulent montrer leur force ou leur endurance, ils se lancent des défis, comme retenir sa respiration le plus longtemps possible, se laisser brûler par une flamme sans crier, jeter des grosses pierres le plus loin possible.
Garçons et filles ont souvent les mêmes activités. Ils miment les activités des adultes comme faire des danses autour des feux de bois. Garçons et filles peuvent même former des bandes pour faire la guerre. L’hier, les enfants indiens font des glissades dans la neige, et de la luge sur de grandes peaux. Les filles brodent de magnifiques habits pour leurs poupées et fabriquent de véritables campements en miniatures, qu’elles déménagent comme le font les adultes au moment du passage des saisons.
IN Les indiens des plaines d'Amérique par Michel Piquemal, éditions du Sorbier
Les vêtements des indiens étaient en peau de bison ou de daim. Les indiens décoraient les vêtements avec de la fourrure, des plumes, des franges ou des perles. Les hommes portaient des chemises rebrodées de piquants de porc-épic. Les femmes portaient des tuniques et des jambières s’arrêtant aux genoux. Les femmes se mettaient de la graisse de bison sur les cheveux. Cela les rendaient plus fort et brillants.
Les hommes se rasaient avec un coquillage coupant. Les Pawnees se coiffaient comme se coiffe Loup Gris : ils se rasaient les deux cotés du crâne et se laissaient une bande de cheveux en brosse. Les hommes sioux portaient des bracelets en peau. Ils accrochaient aux bracelets de longs crins de cheval. Tous les indiens portaient des bijoux, mais seuls les grands guerriers avaient le droit de porter un collier fait de griffes d’ours grizzli…
In De mémoire de Indiens d'Amérique Hachette jeunesse
Les maquillages des indiens... ont plusieurs significations!
Au tout début, les indiens ont du se faire des peintures pour se protéger du soleil ou des insectes. (Comme une sorte de lait protecteur du soleil! )
Avec le temps, les peintures sur le visage servirent à indiquer le rang des indiens. Par les peintures, on peut aussi montrer les prouesses guerrières, montrer quel est son animal-totem. Les guerriers des Plaines se faisaient des peintures effrayantes pour impressionner leur adversaire. On pouvait aussi porter les marques de son clan (une empreinte de loup pour le Clan du Loup)...
Les peintures étaient fabriquées à partir de graisse, et de colorant d’origine végétale, minérale ou animale. Des baies faisaient la couleur rouge, du tournesol le jaune, des crottes de canard pour fabriquer le bleu, des terres ocre et rouge, du charbon de bois pour le noir.
Voici des exemples de peinture de guerre :
Visuel et texte de Gilbert Legay dans son livre le Dictionnaire des Indiens d'Amérique du Nord, paru chez Casterman
1) Qu’est ce qu’un CREE ?
A) le nom d’une tribu d’indien qui vivaient au Nord des Plaines
B) Le nom qu’on donne au sorcier chez les indiens
C) Une petite hache de combat
2) Dans ces noms, un seul n’appartient pas à un vrai chef indien
Lequel ?
A) Celui qui porte beaucoup de coups
B) Nuage Rouge
C) Pieds qui puent
3) Quels objets peux-tu trouver sous un tipi aux environs de 1800 ?
A) Un sac Mc Donald avec des hamburgers au Bison
B) Un nécessaire à couture, avec des aiguilles fabriquées en bois de cerf
C) Un sac à franges en peau, renfermant des objets de cérémonies
4) Comment se déplacent les indiens ?
A) A pied, à cheval avec des travois, en canoe
B) En chameau
C) En ski-doo l’hiver, ou en quad l’été
5) Qu’est ce qu’on ne peut pas fabriquer avec un bison ?
A) Des hochets, des cordes pour les arcs, du fil, des poches pour transporter de l’eau
B) Des parures de plumes et de perles
C) Des grattoirs, des couteaux, de la colle (en faisant fondre les sabots) un fouet (avec la queue)
Réponses... dans les commentaires... et dans quelques jours (il faut chercher quand même!)
Pour créer des déguisements, disons plutôt des costumes, d’indiens, Loup Gris commence par créer des bandeaux. Il découpe des bandes dans du cuir. Puis il noue une petite cordelette de cuir au bout. Chaque enfant l’adapte à sa tête !
Loup Gris fait un trou dans le bandeau pour y glisser une plume. Chaque enfant choisi une plume. Enfin, les enfants sont invités à peindre leur bandeau indien. Ils peignent à la gouache, font des dessins symboliques, mettent leur nom d’indien ou font le dessin de leur animal totem…
Parmi les symboles les plus forts des dessins d’indiens, on trouvait le zigzag, c’est le symbole de l’éclair. Cela signifiait que le guerrier avait eu des contacts directs foudre, éclairs, avec le tonnerre. Les peintures n’étaient pas décoratives chez les indiens. C’était des marques de prestige. On peut aussi représenter des visions, des dessins symboliques, des récits de victoires. Le cercle représentait l’unité de la tribu, la terre et le cycle de la vie.
In Françoise Perriot Les indiens d'Amérique du Nord éditions Milan
Loup Gris achète du cuir de récupération, (des chutes de cuir de vache au kilo).
Ensuite il dessine un patron sur le cuir. Puis il découpe les différentes parties du gilet. Il fait des trous tout le long du gilet (avec une bonne perforeuse ou un emporte-pièce pour trouer le cuir) et il assemble les parties avec des lanières de cuir à la place des coutures. Comme touche finale, Loup Gris découpe des franges le long du cuir.
Voilà ! Le gilet est prêt ! L’enfant pourra le décorer, le peindre à sa guise et lui ajouter des plumes, ou d’autres décorations.
