Tam-Tam, la parole de l'Indien

Faire un salut indien

Les enfants sont de plus en plus nombreux à se presser au camp d’hiver de Loup Gris.

 

La première chose que leur apprend Loup Gris, c'est à dire bonjour en Indien.

 

Il faut cogner son avant bras droit contre l’avant bras gauche de la personne en face, faire la même chose de l’autre coté, puis poser la main droite sur son cœur, lever la gauche et dire « Haahoow » très fort.

 

Démonstration en image du salut indien :

 

Les relations avec les animaux

Les indiens respectaient beaucoup les animaux. L’ours représentait un symbole de puissance et de sagesse. Certaines tribus, comme les Apaches et les Chippewas, interdisaient de tuer l’ours.

Le loup est un modèle pour les chasseurs car il a toutes les qualités dont rêvent les chasseurs : la force, le courage, de la solidarité pour son clan. Le coyote, présent sur tout le continent américain inspira le plus grand nombre de mythes et de légendes.

Pour les indiens, il existait un monde souterrain, dans lesquels vivaient certains animaux, comme les insectes et les serpents. L’araignée est devenue un personnage chez les Lakotas. C’est un esprit puissant qui joue des tours aux humains. Il parle aux choses vivantes ou inanimées et il peut devenir invisible.

In Les indiens d’Amérique du Nord par Françoise Perriot

Le nom des indiens

Quand un enfant naît, c’est un parent agé, comme un oncle ou un grand parent, qui lui donne son nom. Souvent, il lui donne le prénom qu’il a vu en rêve, ou en fonction d’une particularité physique de l’enfant. Ca peut être Ours Bondissant ou Menton Pointu.

L’enfant ne garde pas ce nom toute sa vie. Il est remplacé par un surnom, qui lui vient d’un trait de caractère, comme Ours courageux, ou Coureur Rapide. Le guerrier à qui on a donné le nom de Coureur rapide va essayer toute sa vie d’être le plus rapide, pour être à la hauteur de sa réputation. Quand on a donné à quelqu’un le nom d’un animal, l’indien se sentira proche de cet animal. Ca deviendra son totem. Quand il le verra, il saura que c’est un signe.

A la suite d’une bataille, ou d’un acte héroïque, on pouvait encore changer de nom. On pouvait s'appeler Celui qui court après l'ennemi, par exemple. Certains guerriers ont porté trois noms différents dans leur vie !

Tiré du livre de Michel Piquemal, la Dico des indiens  éditions De la Martinière Jeunesse

Familles

Chez les Lakotas, chaque prière commençait par « Mitakuye Oya’sin » Qui signifie « Ils sont tous mes parents ». Le groupe père et mère n’était pas le plus important pour les enfants. Les oncles, tantes et cousins constituaient la véritable famille. Une grosse famille, avec beaucoup de monde, procurait beaucoup de vivre, et était une force contre une attaque guerrière.

Parfois, les familles arrangeaient un mariage entre deux jeunes gens, mais la plupart du temps, on se choisissaient naturellement et le jeune homme faisait une très longue cour pour obtenir la main de la jeune femme.

Dès qu’un bébé naissait, une vieille femme le lavait. Puis un parent du même sexe que l’enfant lui soufflait dans la bouche, ce qui devait avoir de l’influence sur son caractère futur. Quelque temps après sa naissance, on donnait un nom à l’enfant. Le bébé était nourri au sein minimum pendant un an et parfois jusqu’à ses trois ans.

Les divorces étaient fréquents et se passaient très simplement. Quelqu’un battait le tambour pour annoncer publiquement le divorce. Les tipis appartenant toujours aux femmes, l’homme s’en allait avec ses affaires personnelles. Chacun retournait vivre chez ses parents. Dès l’âge de 5 ans, c’est l’enfant des divorcés qui décidait s’il voulait vivre chez son père ou chez sa mère.