Tam-Tam, la parole de l'Indien

Les hommes sacrés.

On les appelait hommes ou femmes médecines, mais ils regroupaient plusieurs personnes différentes.

L’homme médecine était le chaman, il possédait des pouvoirs que les autres humains n’avaient pas. Toutes les tribus avaient des hommes et femmes médecines. Ils dirigeaient les cérémonies, donnaient leur avis lors des décisions importantes, ils interprétaient les rêves et ils servaient d’intermédiaires entre les esprits et les humains.

Il y avait aussi les berdaches. C’était des hommes qui avaient décidé de vivre comme des femmes, et d’avoir des activités de femmes, comme faire la cuisine ou de l’artisanat, et il y avait aussi le contraire, des femmes qui voulaient chasser et faire la guerre. On les appelait aussi les berdaches. On leur attribuait des pouvoirs magiques.

Chez les Lakotas, on pouvait aussi trouver des gens qui faisaient tout à l’envers. Ils pouvaient porter en hiver des vêtements d’été, reculer quand on leur disait d’avancer... Ils étaient très respectés car ils interprétaient les rêves et guérissaient certains malades.

Dans les tribus du Sud Ouest, Pueblos, Apaches, Navajos, existaient des personnages comiques aux costumes excentriques, "les clowns". Lors des cérémonies, ils se moquaient des gens, et gesticulaient dans tous les sens ; mais leur rôle dans la société était très important. Par leurs dérangements, ils montraient que toute création se fait à partir de choix, et que ces choix peuvent pet dangereux. En fait, en bousculant l’ordre établi, ils amenaient les indiens à s’interroger sur leurs choix, et cela contribuaient au final à consolider la société.

Documentation : Les indiens d'Amérique du Nord par Françoise Perriot chez Milan Jeunesse

Pétition pour les Indiens de Guyane

Il y a un problème pour les indiens, vite, il faut agir !

Les Amérindiens du Haut Maroni vivent aujoud'hui en Guyane.

Ils aimeraient que leurs villages soient intégrés au Parc Amazonien, pour être protégés de l’orpaillage sauvage. Des chercheurs d’or (qui ne sont pas Guyanais) mettent du mercure partout, pour chercher leur or. Ils en mettent dans tous les ruisseaux, ils empoisonnent l’eau, et les poissons, et les hommes qui mangent ces poissons. Les indiens veulent être protégés de ces gens et de leurs pratiques, parce que la police française n’arrive pas à arrêter leurs pratiques.

Les indiens du Haut Maroni ont demandé au Président de faire quelque chose, il n'a rien répondu et à la Ministre de l’Environnement. Elle leur a dit qu’elle les recevrait, et elle ne les a pas reçu tout compte fait.

Ils ne sont pas assez écoutés par les hommes politiques, qui ont sans doute autre chose à faire.

C’est triste, mais il ne faut pas se décourager. On peut agir, tous, collectivement, pour que ces gens-là soient enfin reçu, et écoutés. On peut signer cette pétition par exemple, et la faire tourner auprès des autres gens….

Pétition ICI

Les figures et les symboles.

Le style géométrique abstrait (des carrés et des ronds)  était réservé aux femmes. Le style figuratif (un cheval, un oiseau) était réservé aux hommes. Ces derniers faisaient souvent des peintures et créaient de petits pendentifs, en os, en crinière ou en plumes.

Les décorations racontaient les exploits des guerriers ou des rêves et des visions. Souvent, les hommes travaillaient le métal, les os, la pierre, et le bois, et les femmes travaillaient les textiles, le tissage et la vannerie. Chez les indiens des plaines, hommes et femmes peignaient de grandes peaux pour réaliser des fresques.

Chaque tribu avait son style, aisément reconnaissable. Les motifs les plus connus sont les « empreintes de main », une des premières décoration inventées par l’homme, qui existent depuis 4000 ans.

source : Les indiens d'Amérique du Nord, par Françoise Perriot Ed. Milan

Réservez votre avril 2007

Stage

« Vivre comme les indiens des Plaines »  8-11 ans
Vacances de printemps

10 au 13 avril 2007

 

Réservez votre avril 2007

Une expo sur les indiens à Paris!

Du XVIIe au XVIIIe siècle, premières rencontres

avec les Indiens d’Amérique du Nord

Une exposition du Musée du Quai Branly à Paris.

12 février – 13 mai 2007

 

37, quai Branly - portail Debilly

75007 Paris

T : 01 56 61 70 00

F : 01 56 61 70 01

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h30

Nocturne le jeudi, jusqu’à 21h30

Fermeture hebdomadaire le lundi

"Pour la première fois, des objets-phares en rapport avec les populations indigènes du Canada et les Indiens des États-Unis sont rassemblés dans une exposition, conçue à partir d’une partie méconnue des collections du musée du quai Branly.

Recueillies aux XVIIe et XVIIIe siècles par des explorateurs, des officiers, des commerçants ou des missionnaires, les pièces ici regroupées ont fait partie des collections royales françaises. Costumes, ornements, armes et outils : l’exposition met l’accent sur l’originalité des créations Naskapi, Micmac, Huronnes, Mohawk ou Ojibwa, et mesure les changements auxquels les peuples autochtones d’Amérique du Nord ont été soumis à la suite de l’invasion européenne."

Premières nations, collections royales

Familles

Chez les Lakotas, chaque prière commençait par « Mitakuye Oya’sin » Qui signifie « Ils sont tous mes parents ». Le groupe père et mère n’était pas le plus important pour les enfants. Les oncles, tantes et cousins constituaient la véritable famille. Une grosse famille, avec beaucoup de monde, procurait beaucoup de vivre, et était une force contre une attaque guerrière.

Parfois, les familles arrangeaient un mariage entre deux jeunes gens, mais la plupart du temps, on se choisissaient naturellement et le jeune homme faisait une très longue cour pour obtenir la main de la jeune femme.

Dès qu’un bébé naissait, une vieille femme le lavait. Puis un parent du même sexe que l’enfant lui soufflait dans la bouche, ce qui devait avoir de l’influence sur son caractère futur. Quelque temps après sa naissance, on donnait un nom à l’enfant. Le bébé était nourri au sein minimum pendant un an et parfois jusqu’à ses trois ans.

Les divorces étaient fréquents et se passaient très simplement. Quelqu’un battait le tambour pour annoncer publiquement le divorce. Les tipis appartenant toujours aux femmes, l’homme s’en allait avec ses affaires personnelles. Chacun retournait vivre chez ses parents. Dès l’âge de 5 ans, c’est l’enfant des divorcés qui décidait s’il voulait vivre chez son père ou chez sa mère.

Les Esprits

Tout ce qui se voit, se sent, se touche sur la terre, possède un esprit.

Toute chose possède une âme pour les indiens.

Les Esprits pouvaient apparaître aux indiens à travers des rêves ou des visions. On amenait les enfants  chez le chaman pour interpréter certains de leurs rêves. Dès le plus jeune ages, les enfants étaient éduqués pour ne pas louper cette rencontre avec un esprit. Seuls les chamans, ou les hommes-médecine,  pouvaient dialoguer avec les Esprits. L’Esprit se révélait chez l’enfant bien après la naissance, autour de la puberté. Il pouvait aussi quitter le corps de l’adulte sans causer sa mort.

Pour vivre en harmonie avec son Esprit, il fallait l’honorer, et respecter les rites. Certains humains recevaient de grands pouvoirs, comme celui de guérir, ou de devenir un grand guerrier. Les chamans apprenaient à guérir, mais se perfectionnaient toute leur vie. Ils n’enseignaient leur savoir qu’à une personne qui avait reçu les mêmes pouvoirs qu’eux.

Dans toutes les cérémonies, et les actes de la vie quotidienne, comme la chasse, les Esprits étaient convoqués.

Toi aussi, si tu veux voir quelque chose réussir, invoque l’esprit qui y est associé !

Documentation Les indiens d’Amérique du Nord, par Françoise Perriot, Editions Milan

La cueillette

Tous les indiens se nourrissaient de plantes très variées. La cueillette et la récolte étaient des tâches très féminines. Les feuilles étaient utilisées en tisanes ou comme herbe médicinales.

Les indiens récoltaient par exemples les pignons de pin (tu sais, des petites graines très huileuses à l’intérieur de certaines pommes de pin) On réduisait ensuite les pignons en farine. Mélangée à de l’eau, les indiens en fabriquait des galettes.

Les indiens mangeaient aussi des tubercules, (des topinambours et des navets). Ils mangeaient aussi des bulbes, (comme les oignons ou des camas), un bulbe qu’il fallait faire cuire plusieurs jours dans un grand trou pour pouvoir ensuite le déguster. Sur la Cote Nord Est des Etats-Unis, les Indiens fabriquaient une soupe avec des lichens.

De fin août à début septembre, les indiens des lacs et des marais récoltaient du riz sauvage. Les hommes conduisaient le canoë dans des marais peu profonds et les femmes attrapaient des grandes gerbes de riz. Elles tapaient avec de grands bâtons plats pour faire tomber les grains de riz dans le fond du canoë. Les indiens faisaient ensuite sécher les grains de riz au soleil, puis ils les séparaient de leurs écorces. Le riz était ensuite stocké dans de grands récipients en écorce de bouleau, comme ceux des Chippewas.

Dans toutes les régions, les indiens récoltaient des baies sauvages (fraises, myrtilles, mûres). Les Salishs (au Nord Ouest) faisaient une cérémonie lors de la première récolte de framboise. On cuisait les framboises dans un pot en terre neuf et tout le monde se tenait autour du feu, les yeux fermés.

Documentation Les indiens d’Amérique du Nord, par Françoise Perriot, Editions Milan