« juin 2007 | Accueil | août 2007 »
Voici des petites photographies prises aujourd'hui par moi, Papillon, la fille de Loup Gris.
Sur le camp d'indien, les enfants du centre aéré de Genay ont enchainé les activités : tir à l'arc bien sur, lancer de couteau, sarbacannes et peintures de guerre...
Une bien belle journée! Qui se termine par une fête et la cérémonie du Feu et de la Plume....
Pour créer des déguisements, disons plutôt des costumes, d’indiens, Loup Gris commence par créer des bandeaux. Il découpe des bandes dans du cuir. Puis il noue une petite cordelette de cuir au bout. Chaque enfant l’adapte à sa tête !
Loup Gris fait un trou dans le bandeau pour y glisser une plume. Chaque enfant choisi une plume. Enfin, les enfants sont invités à peindre leur bandeau indien. Ils peignent à la gouache, font des dessins symboliques, mettent leur nom d’indien ou font le dessin de leur animal totem…
Parmi les symboles les plus forts des dessins d’indiens, on trouvait le zigzag, c’est le symbole de l’éclair. Cela signifiait que le guerrier avait eu des contacts directs foudre, éclairs, avec le tonnerre. Les peintures n’étaient pas décoratives chez les indiens. C’était des marques de prestige. On peut aussi représenter des visions, des dessins symboliques, des récits de victoires. Le cercle représentait l’unité de la tribu, la terre et le cycle de la vie.
In Françoise Perriot Les indiens d'Amérique du Nord éditions Milan
Les enfants qui rencontrent Loup Gris sur son camp d’indien ont souvent envie, à la fin de la semaine, de faire des dessins pour les laisser à Loup Gris. J’en ai scanné quelques uns ! Les voici :
Demain, je vais passer une journée sur le camp d'Indien de Loup Gris! Je ramènerais des photos du camp!
Ce furent les espagnols qui introduisirent les chevaux en Amérique. C’était donc vers 1500 que les chevaux firent la connaissance des indiens. Les Espagnols effrayaient les indiens, en leur disant que les chevaux étaient cannibales. Mais quand les indiens comprirent qu’une flèche pouvait les tuer, ils n’eurent plus peur des chevaux et apprirent à les monter.
Les chevaux étaient des mustangs, des chevaux d’1m40 au garrot. Grâce aux chevaux, en 1600, les indiens des grandes plaines purent se déplacer plus loin, pour faire la guerre et chasser. Très jeunes, les indiens apprenaient à capturer les chevaux et à les monter. Les chevaux sont devenus une sorte de monnaie d’échange. Mais celui qui était le plus considéré n’était pas celui qui avait le plus de chevaux, mais celui qui en avait donné le plus.
Les chevaux ont modifié les mythes indiens. Les cérémonies religieuses indiennes servaient à apprendre à guérir les chevaux, ou à assimiler leurs pouvoirs. Chez les indiens Assiniboines, la Danse des Chevaux était aussi importante que la Danse du Soleil chez les Sioux.
In les Indiens d'Amérique du Nord Françoise Perriot aux editions Milan Jeunesse
Peinture des chevaux dans les camps d'indiens de LOUP GRIS :
Loup Gris achète du cuir de récupération, (des chutes de cuir de vache au kilo).
Ensuite il dessine un patron sur le cuir. Puis il découpe les différentes parties du gilet. Il fait des trous tout le long du gilet (avec une bonne perforeuse ou un emporte-pièce pour trouer le cuir) et il assemble les parties avec des lanières de cuir à la place des coutures. Comme touche finale, Loup Gris découpe des franges le long du cuir.
Voilà ! Le gilet est prêt ! L’enfant pourra le décorer, le peindre à sa guise et lui ajouter des plumes, ou d’autres décorations.
